Chapitre 4 : Secrétaire cochonne, pute du téléphone

Téléphone rose et domination

Câline

5/7/20254 min lire

Il était 9h17.
Les néons du plafond bourdonnaient doucement au-dessus de ma tête.
Je portais ma jupe crayon noire, celle qui moule parfaitement mon cul, une chemise blanche trop cintrée dont les boutons menaçaient de sauter, et bien sûr, mes bas résille que je ne mettais jamais pour une réunion sérieuse.
Je n'avais pas bougé de mon fauteuil depuis l’ouverture de la ligne.
Mon poste n’avait plus rien à voir avec ce que j’étais avant. Et pourtant, je gardais le même rituel, les mêmes manies.
Toujours installée comme dans un vrai open space… sauf que mon boulot aujourd’hui, c’était d’être la pute de service au téléphone.

Pas besoin de salle de réunion, pas de boss chiant, juste moi, mon bureau, mes talons, mon petit string noir, et surtout… ma voix torride.
Celle qui fait craquer les plus sages, mouiller les plus frigides, gémir les plus silencieux.

Ce matin-là, j’étais déjà trempée avant même le premier appel.

J’avais envie.
Envie qu’on m’utilise.
Envie d’être une secrétaire obéissante, celle qui se glisse sous le bureau du patron pour sucer sans poser de questions, tout en répondant aux e-mails.
Je ne jouais pas à être cette femme-là. Je l’étais.
Je l’ai toujours été.
Et je le suis encore plus depuis que je travaille sur ce téléphone rose.

Le combiné vibra.

Je décrochai en laissant échapper un soupir à peine feint.

— Allô… Ici Fauve… secrétaire privée… Tu veux que je tape ton courrier ou que je tape sur ta queue ?

Un grognement d’excitation me répondit. Je souris.
Un classique. Un habitué.
Un de ceux qui fantasmaient sur leur propre assistante et venaient chercher dans ma voix ce qu’ils n’avaient jamais osé demander au bureau.

Je me redressai, cambrai mon dos, fis mine de prendre des notes sur un carnet imaginaire.

— Je prends ta dictée, patron…

Le mot "patron" avait toujours eu un effet sur eux.
Et sur moi aussi.

Mon autre main descendait déjà sous la jupe, repoussait le tissu, trouvait mon string trempé.
Je portais toujours de la lingerie un peu provoc. De la dentelle fine, noire, transparente. Je savais que ça ne se verrait pas — mais je m’en foutais.
Ce n’était pas pour être vue.
C’était pour me sentir sale.

Je me caressai doucement par-dessus le tissu, imaginant le regard du boss sur moi, dans ce faux open space où personne n’aurait osé parler.
Je me mordais la lèvre en frottant doucement mon sexe.

À l’autre bout du fil, il se branlait déjà.

Je posai les coudes sur le bureau, collai le combiné contre mon oreille, et glissai deux doigts sous ma culotte.

J’étais brûlante.
Humide.
Déjà gonflée de désir.

Et cette position… assise bien droite sur mon fauteuil pivotant, jambes écartées, doigts entre les cuisses, me rappelait tellement de souvenirs.

Combien de fois l’avais-je fait, dans mon ancien boulot ?
Combien de fois avais-je joui discrètement pendant une visio, pendant qu’un commercial soporifique parlait budget ou logistique ?
Je serrai les cuisses, augmentai la pression.

Dans le combiné, je me mis à parler. À décrire.

— J’ai mon cahier de rendez-vous devant moi… Mais là, c’est ton rendez-vous à toi que j’ai envie de noter, patron… avec ma chatte bien mouillée…

Il haletait.
Moi aussi.

Je basculai légèrement le bassin, me frottant de plus en plus vite.

Mon clito palpitait déjà.

Je fermai les yeux et imaginai que j’étais à genoux dans mon bureau, la bouche grande ouverte, attendant que le boss entre pour me baiser la gorge sans même un mot.
Je l’imaginais sortir sa queue de son pantalon, la poser sur ma langue, me dire de rester silencieuse pendant qu’il prenait sa dose.

Mon doigt glissait entre mes lèvres, l’autre main pinçait un téton à travers la chemise.

— J’ai gardé mes talons aiguilles, patron… j’peux les écarter pour toi, poser mes pieds sur le bureau, te montrer ma chatte rasée…

J’étais trempée.
Le cuir du fauteuil collait à mes cuisses.
Je sentais la chaleur moite envahir tout mon sexe, jusqu’à l’arrière de mes cuisses.

Je levai une jambe sur le coin du bureau, étalant ma vulve contre l’assise.
Ma jupe relevée jusqu’aux hanches.
Ma culotte poussée de côté.

Je repris mon souffle et murmurai, plus grave :

— J’suis prête pour mon évaluation mensuelle, patron… J’ai été une bonne salope de bureau…

Un bruit sourd dans le combiné me fit comprendre qu’il venait de jouir.
Mais moi, je n’en avais pas fini.

Je raccrochai sans attendre.
Je n’avais pas encore eu ma dose.

Je fixai mon reflet dans l’écran éteint de l’ordinateur.
Ma bouche ouverte.
Mes yeux brillants.
Mes cuisses luisantes.

Je me levai, m’installai à quatre pattes sur le bureau.
Ma main chercha dans le tiroir un petit vibro discret.
Je le plaçai contre mon clito, le mis en route, et repris le combiné pour un autre appel.

Le tel érotique n’était plus un job.
C’était devenu mon terrain de jeu.

Je n’avais plus de patron réel.
Alors je me fabriquais des patrons imaginaires.

Je leur donnais des ordres… ou plutôt, je leur obéissais.
Je faisais semblant de taper un rapport tout en enfonçant mon gode dans mon cul.
Je m’inventais des scènes dans l’ascenseur, dans la salle d’archives, dans la photocopieuse…

Et toujours, je gardais ce costume.
Secrétaire perverse.
Professionnelle du plaisir au téléphone.
Petite salope d’entreprise reconvertie en déesse de la discussion coquine.

Ce jour-là, j’ai joui trois fois d’affilée.
Une fois avec les doigts, une fois avec mon vibro, et une dernière en hurlant le prénom imaginaire de mon "directeur général", la bouche plaquée contre le bureau.

Quand j’ai raccroché pour la dernière fois, j’étais trempée, décoiffée, nue sous ma chemise ouverte.
Mes bas glissés sur les chevilles, ma jupe jetée au sol.

Et j’ai su que j’étais exactement là où je devais être.

Entre les appels, entre les gémissements.
À ma place.

Secrétaire cochonne, pute du téléphone.
Fauve, pour toujours.

Chapitre 4 : Secrétaire cochonne, pute du téléphone

La vraie salope au téléphone