Le shooting qui a dérapé

Fantasme photo et sexe au naturel

Câline

6/25/20255 min lire

J’étais venue pour une série de photos érotiques, rien de plus. Juste un shooting un peu chaud, pour alimenter mes réseaux, pimenter ma vitrine, peut-être attirer quelques nouveaux clients sur le téléphone rose. Je ne m’attendais pas à ce que ça parte en vrille. Je ne m’attendais pas à être baisée comme une chienne, là, dans le studio, entre les flashs, les râles, les halètements… Et pourtant. C’est exactement ce qui s’est passé.

Tout a commencé avec cette envie de changer mes visuels. J’avais envie de montrer plus, de me montrer autrement. Fini les poses figées. Je voulais du vrai, du brut, du transpirant. J’ai contacté un photographe spécialisé, recommandé par une copine hôtesse. Il bossait bien, paraît-il. Un œil technique, des idées crues, un flair pour le fantasme photo qui frôle l’indécent.

Quand je suis arrivée dans son studio, j’étais déjà un peu mouillée. L’adrénaline de l’objectif, la tension érotique dans l’air. Il m’a accueillie avec un sourire calme, pro, presque froid. Mais j’ai senti que derrière ses lunettes, ses yeux scannaient chaque centimètre de mon corps. J’aime ça. Être déshabillée du regard avant même de retirer ma robe.

J’ai commencé habillée, comme souvent. Un tailleur noir, très strict, rien dessous. J’adore cette tenue. Ça excite les clients sur le téléphone rose. L’effet secrétaire soumise, coincée, qui cache sa chatte rasée sous une jupe droite. Je me suis installée sur le tabouret, jambes croisées, bouche entrouverte, les seins cambrés. Et lui, derrière son appareil, cliquait sans dire un mot.

Mais très vite, les poses ont changé. Il m’a demandé de m’agenouiller. D’ouvrir la bouche. De tirer la langue. Il m’a dit : « Lèche ton talon. » Et je l’ai fait. Il n’a pas eu besoin d’insister. Je suis comme ça. Quand je joue, je vais jusqu’au bout.

Le tailleur a glissé. La jupe a volé. J’étais à quatre pattes, cul en l’air, les talons plantés dans le tapis. Il a approché son appareil tout près, a zoomé sur ma chatte humide. Il m’a fait jouir sans me toucher. Juste avec son regard, son silence, sa façon de me diriger. J’étais dans une vraie scène de sexe brut, une mise en scène trouble, provocante, réelle.

À ce moment-là, je n’étais plus l’hôtesse de téléphone rose. J’étais une salope devant un objectif, offerte, animale, jouissante. J’aurais pu m’arrêter là. Récupérer mes fringues, reprendre mes fichiers, m’en aller. Mais quelque chose dans l’air m’a poussée à rester.

Il m’a demandé : « Tu veux aller plus loin ? » J’ai hoché la tête. Il a posé son appareil. Et il m’a prise.

Il m’a prise sans un mot, sans douceur, sans hésitation. Son sexe dur a glissé en moi comme une lame chaude. J’étais trempée. Il m’a tenue par les hanches, m’a pilonnée à sec, me faisant crier contre le sol. Je me suis sentie pénétrée jusqu’à la gorge, envahie, remplie. Mes gémissements se sont mêlés à ses halètements. Le studio est devenu une chambre de débauche. Une pièce obscure, où le sexe brut était roi.

Il m’a tournée, retournée, explorée. Mes seins claquaient contre ma cage thoracique. Ma salive coulait sur mon menton. Mes cuisses étaient trempées de cyprine. Il m’a enfilée sur le fauteuil, sur le bureau, contre la porte. Chaque fois que j’ouvrais les yeux, je voyais son regard de chasseur, de dominateur, de créateur en feu.

Je me suis sentie devenir sa matière première. Sa muse crue. Son putain de fantasme vivant.

Entre deux coups de reins, il me disait quoi faire. Me toucher. M’ouvrir. Me tordre. Il voulait me voir me salir. Il voulait que je me détruise pour l’image. Et moi, j’obéissais. Parce que cette destruction-là, je la connais. C’est celle qui m’habite depuis mes débuts sur le téléphone rose. Ce besoin d’aller toujours plus loin. D’arracher les limites. De montrer que le plaisir peut être plus fort que tout.

Je ne compte plus les fois où des clients me demandent ce que je fais pendant nos appels. Ce qu’ils ne savent pas, c’est que parfois, je me caresse vraiment. Parfois je me doigte jusqu’à l’orgasme. Parfois je jouis, seule, le combiné contre ma joue, pendant qu’un inconnu murmure ses fantasmes. Mais là, c’était différent. Là, j’avais une vraie bite en moi. Des vraies mains sur mes hanches. Une vraie salive sur ma peau.

Il a fini en moi. Sans prévenir. Une giclée chaude, profonde, totale. Je l’ai senti couler entre mes cuisses, poisseux, marquant ma peau, marquant la scène. Il a repris son appareil, a capturé le moment. Mon ventre ruisselant. Mes yeux perdus. Ma bouche ouverte. Une photo érotique, brute, honnête. Ce que je suis. Ce que je vends. Ce que je vis.

Je suis repartie du studio le corps en vrac, les jambes flageolantes, les muscles tremblants. Mais le cœur plein. Ce n’était pas juste un fantasme photo, c’était une vraie immersion dans ce que j’aime : me perdre dans le plaisir. Me faire baiser pour de vrai. Me salir joliment. Et offrir aux clients non pas un mensonge, mais un souvenir ancré.

Depuis, j’ai utilisé ces clichés sur ma vitrine. Je les ai envoyés à mes habitués du téléphone rose. Ils ont senti la différence. Ils l’ont entendue dans ma voix. Ils m’ont dit : « T’as changé. T’as quelque chose en plus. » Oui. J’ai une trace en moi. Une empreinte. Celle d’un après-midi de débauche, capturé entre deux flashs.

Aujourd’hui encore, quand je décroche le téléphone, je pense à ce moment-là. Quand je parle de fantasmes, je sais de quoi je parle. Quand j’imagine des scènes, je m’en inspire. Et quand on me demande ce que je porte, ce que je ressens… je ferme les yeux, je souris, et je me souviens de cette scène de sexe brut, filmée dans la lumière blanche d’un studio parisien.

Je ne suis pas une actrice. Pas une menteuse. Je suis une hôtesse du réel. Une pute au bout du fil, et parfois, bien plus que ça. Mes mots ne sont pas inventés. Mes images ne sont pas filtrées. Mon plaisir est sincère. Mon excitation, totale.

Et si un jour, tu veux aller plus loin, il y a la visio, aussi. Certains me demandent de montrer, de jouer devant la caméra. Ce n’est pas pour tout le monde. Il faut savoir attendre, patienter. Je ne me donne pas en une seconde. Il faut mériter mes gestes, mes regards, mes soupirs. Ceux qui viennent trop vite repartent frustrés. Mais ceux qui savent patienter… ceux-là, je les régale.

Sur mon téléphone rose, c’est mon souffle que tu entends. Mais en visio, c’est mon monde que je t’offre. Un monde cru, sale, sensuel. Tu verras mes seins rebondir, ma langue glisser, mes doigts s’enfoncer. Tu sentiras la tension monter rien qu’en me regardant me perdre.

Mais ne sois pas pressé. Je suis une jouisseuse lente. Une dévoreuse d’attention. Tu veux mes images ? Gagne-les. Sois là, présent, intense. Et peut-être, ce jour-là, tu verras en direct ce que d’autres n’ont qu’en photo : le vrai sexe, le vrai plaisir, la vraie moi.

Alors si tu veux m’entendre jouir… tu sais où me trouver. Sur ma ligne, dans ma voix, dans l’image que je t’offrirai quand tu sauras attendre.

Le shooting qui a dérapé
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