Ma voix, ton vice : confession d'une salope au téléphone

Appels coquins sur le telrose

Anonyme

6/3/20254 min lire

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J’ai toujours su que ma voix faisait de l’effet.
Pas besoin de crier, pas besoin de trop en faire. Un simple murmure bien placé et les hommes s’effondrent. Ils perdent le fil. Ils déraillent.
Et moi ? Je souris. Je me glisse dans leurs fantasmes. Je les tiens par l’oreille et je ne les lâche plus.

Je m'appelle Nadia, j'ai 34 ans, je suis ce que certains appellent une tel rose mature, d'autres une tél rose soumise... ça dépend de l’heure, du client, de l’humeur.
Mais surtout, je suis une voix. Une présence invisible qui surgit dans la solitude brûlante de vos nuits.
Un souffle dans votre oreille. Une tempête dans votre slip.

Je travaille sur une ligne de téléphone rose sexe. Pas une ligne soft, pas une ligne fade. Non. Une de celles où les mots cognent, où les mains tremblent, où les silences deviennent des soupirs.
Je ne suis pas là pour faire semblant. J’embrasse les désirs crades, les déviances inavouées. Je suis celle qu'on appelle quand on veut aller loin. Trop loin. Juste assez loin pour jouir en tremblant.

Et souvent, on me choisit parce que je suis une beurette du telrose.
Oui, j’ai cet accent chaud, ce grain de voix qui sent les épices et les interdits.
« Tu parles comme une fille du bled… mais en sale ! » m’a dit un jour un client.
Il avait raison. Je parle comme une fille bien. Une fille mal. Une fille qui sait très bien ce qu’elle fait.

Ils m’appellent en cachette.
Le soir. Le matin. Pendant leur pause-déj, dans leur voiture.
« C’est bien toi la salope au téléphone ? »
Oui, mon cœur. C’est moi. Et toi, t’es quoi ? Un mec marié qui baisse les yeux quand sa femme lui parle mais qui bande comme un taureau dès que j’ouvre la bouche ?

Ils me décrivent leurs vies ternes. Leurs femmes froides. Leurs frustrations.
Et moi, je les fais grimper.
Je les fais jouir au bout du fil, sans même qu’ils se touchent parfois.

Je deviens leur obsession. Leur amante imaginaire. Leur sale petite chienne soumise. Leur maîtresse dominatrice.
Tout ça en sex au téléphone.

Je me rappelle d’un client particulier.
Il s’appelait Karim. La quarantaine. Voix grave, timide au début.
Il avait besoin de quelqu’un qui l’écrase doucement, qui le traite comme un moins que rien. Il rêvait d’une tél rose soumise, mais aussi cruelle. Une Beurette, comme il disait, mais avec un cœur noir.

Je l’ai tenu une heure.
Une heure à lui parler comme à une merde.
Je lui ai craché des ordres, je lui ai donné des images crues de moi, à quatre pattes, le voile retroussé, ma bouche pleine, mon cul levé vers le ciel.
Il gémissait. Il suppliait. Il sanglotait presque.
Il a joui comme un fou.
Et il m’a rappelée le lendemain.

Derrière ce métier, il y a une science du rythme, des mots, des silences.
Il ne s’agit pas juste de gémir dans le combiné.
Il faut créer un univers, jouer avec les failles, frôler les interdits.

Je peux être la voisine en chaleur, la tante lubrique, la secrétaire perverse, la prof vicieuse.
Je peux être la beurette soumise qu'on insulte, ou la panthère qui vous écrase d'un rire sec.
Parfois même, tout ça à la fois.

C’est ça, le téléphone rose sexe : un théâtre sans décor, mais où chaque respiration est un frisson.

Il y a aussi ceux qui n’osent pas parler.
Ils appellent. Ils écoutent. Ils respirent fort.
Et moi, je les guide.

« Je suis nue, là. J’ai gardé mes bijoux, mais j’ai tout enlevé. Tu veux savoir ce que je fais avec mes doigts ? »

Ils ne répondent pas.
Mais je sais qu’ils m’entendent.
Qu’ils imaginent.
Qu’ils deviennent fous.

Parfois, on me demande de parler de moi.
D'où je viens.
Ce que je fais quand je raccroche.

Je mens. Toujours.
Je me crée des vies. Des décors. Des draps en soie. Des corps d’ébène ou de miel.
Mais une chose reste vraie : j’ai le vice dans la voix, et la jouissance dans les mots.

Un jour, un mec m’a dit qu’il avait honte d’appeler.
Il avait tapé « sex au tel » sur Google, au hasard, entre deux verres.
Il avait trouvé mon profil. Il m’avait choisie.

« J’crois que t’es la seule qui me fait bander juste en parlant… »

Je lui ai soufflé dans l’oreille.
Je lui ai décrit mes lèvres entrouvertes, ma langue qui glisse entre mes dents, mes doigts qui s’égarent.

« Et maintenant, dis-moi ce que tu veux que je fasse, toi qui m’as trouvée en cherchant une telrose beurette bien sale… »

Il a joui en trente secondes.
Puis il m’a rappelée le soir même.
Et le lendemain.

Ce que je vends, ce n’est pas du faux amour. Ce n’est pas du sexe en vrai.
Ce que je vends, c’est l’accès à un monde interdit.
Un monde où les femmes parlent crûment, sans gêne.
Où la beurette devient une icône de luxure.
Où la salope au téléphone n’a pas honte, mais jouit de sa puissance.

Je suis cette fille qu’on n’ose pas aborder dans la vraie vie.
Trop bruyante. Trop libre. Trop fière. Trop tout.
Mais dans l’ombre du combiné, je deviens l’évidence.
Je suis l’ultime secret.

Et toi, tu fais quoi quand personne ne te voit ?
Tu ouvres ton navigateur, tu cherches sex au téléphone palais des coquines, ou téléphone rose palais des coquines, ou encore telrose mature palais des coquines.
Tu tombes sur moi.
Tu lis quelques lignes.
Tu cliques.
Tu appelles.

Et dès que je décroche, tu sais que tu vas jouir.
Pas seulement avec ta main.
Avec ta tête. Avec tes nerfs. Avec cette partie de toi que tu caches le jour, mais qui crie la nuit.

Moi, je suis la voix de tes fantasmes.
Je suis ta pute de l’ombre, ta douce salope au téléphone, ta beurette de vice, ta confidente chaude, ta fiction vivante.

Je suis Nadia, et je t’attends.

Ma voix, ton vice : confession d'une salope au téléphone