Liaison sur la ligne 12 du métro parisien

Sexe avec un inconnu dans le métro

Câline

12/16/20244 min lire

C’était une soirée comme les autres dans le métro parisien. La rame, bondée un instant plus tôt, s’était soudainement vidée à la station Convention. Les quelques passagers restants semblaient absorbés par leurs pensées, leurs téléphones, ou le reflet flou de leurs visages dans les vitres. Lui, un homme au regard magnétique et à l’allure timide, s’était appuyé contre une barre métallique, les yeux parcourant les environs, il avait la peau matte, un homme des îles certainement.

Elle entra à la station suivante, d’un pas léger mais décidé, son parfum subtil éveillant les sens. Sa robe en tissu fluide dansait au rythme de ses mouvements, épousant discrètement ses formes. Il la remarqua aussitôt. Leur regard se croisa brièvement, et il sentit une étrange chaleur monter en lui. Elle détourna les yeux, mais un sourire naquit au coin de ses lèvres.

Les stations défilaient, mais aucun des deux ne semblait prêt à descendre. Une légère secousse fit tanguer la rame, et elle vacilla, se retrouvant plus proche de lui que prévu. Son souffle devint plus court lorsqu’il murmura d’une voix grave :
— Ce métro semble plus agité que d’habitude.

Elle sourit, jouant distraitement avec une mèche de cheveux, et répondit doucement :
— Parfois, l’agitation a du bon.

Leurs regards se croisèrent à nouveau, cette fois avec une intensité qui ne laissait pas de place au doute. Il sentit son cœur s’accélérer, et elle, étrangement à l’aise, laissa son imagination s’emballer. L’espace exigu autour d’eux semblait les isoler du reste du monde, comme si les autres passagers n’existaient plus.

La tension monta d’un cran à la station suivante, lorsqu’une autre secousse rapprocha davantage leurs corps. Elle effleura sa main, presque involontairement, mais ce contact sembla électriser l’air.

— Vous descendez bientôt ? demanda-t-il, un sourire en coin mais tremblant.
— Pas encore, murmura-t-elle. J’ai encore un peu de temps pour… profiter du voyage dit-elle d'un ton assuré. On devenait son côté de femme entreprenante à la limite un peu salope mais qu'elle assumait pleinement.

Sa voix, douce mais teintée d’un sous-entendu, réveilla en lui une envie de la baiser difficile à ignorer. Et elle le savait. Elle jouait avec cette tension sexuelle, laissant le silence s’installer entre eux, mais pas pour longtemps.

À la station suivante, elle lui fit signe de la suivre. Ils descendirent, leurs pas résonnant dans le couloir presque désert du métro. Loin des regards indiscrets, elle s’arrêta soudain et se tourna vers lui.

— Ce n’est pas mon genre de faire ça, mais… ce soir est différent, dit-elle en plantant ses yeux dans les siens.

Il n’eut pas besoin de réponse verbale. Il s’approcha, glissant une main douce mais ferme le long de son dos. Elle frissonna sous son toucher, et leurs lèvres se trouvèrent, d’abord timidement, puis avec une urgence croissante.

Leur proximité devint un jeu de sensations, où chaque frôlement de tissu et chaque souffle retenu amplifiait leur envie. Ses doigts effleurèrent la soie légère de sa robe, et dans un mouvement presque instinctif, il glissa la main sous le tissu. Elle retint son souffle, surprise par son audace, mais n’émit aucune protestation, elle se soumet volontairement à lui et ses envies, leurs envies.

Il prit son sein dans la main, le caressant doucement, découvrant une chaleur vive qui semblait parcourir chaque parcelle de son corps. Elle se cambra légèrement, offrant davantage de son corps à ses attentions. Son cul était bien cambré pour indiquer à cet homme qu’il y était invité, que ses désirs n’étaient pas secrets. Qu'elle avait envie de lui, ici et maintenant.

À cet instant, il eut envie de lui lécher le téton, une pensée éphémère mais audacieuse qui traversa son esprit, comme un instinct primal réveillé par le désir intense qui les enivrait tous deux.

À cet instant, leurs regards se croisèrent à nouveau, et l’évidence s’imposa : ils avaient envie de faire l’amour. Ils avaient envie de baiser sauvagement. Leurs envies étaient confuses et se mélangeaient. Ils devaient prendre une décision. Pas plus tard, pas ailleurs, mais ici, dans cet instant suspendu, où le monde semblait leur appartenir. Elle voulait le sentir en elle. Elle voulait sentir sa queue en elle. Devant, derrière mais pourvu qu'il rende hommage à son corps.

Elle leva les yeux vers lui, un sourire complice aux lèvres. Il sentit son souffle s’accélérer tandis qu’elle prenait l’initiative, jouant avec la limite entre le désir et l’interdit en se mettant à genoux devant son membre déjà dur pour le sortir de cette braguette. Elle lui renifla sa belle queue couleur café au lait et elle lui rendit hommage en le faisant jouir. 

Pour la remercier, il durcit à nouveau et la plaqua contre le guichet du métro de cette station et enfonça sa bite bien dure en elle pour la faire hurler, hurlements qu'il retenait en mettant sa main devant sa bouche.

Quand ils remontèrent enfin vers la lumière, leurs regards complices étaient empreints d’un secret partagé. Aucun des deux ne prononça un mot, mais le sourire sur leurs lèvres en disait long.

Elle remonta dans la rame suivante, se retournant juste avant que les portes ne se ferment pour lui adresser un clin d’œil.

— À bientôt, peut-être.

Il resta sur le quai, troublé et ravi à la fois. Ce moment fugace, intense, serait gravé dans sa mémoire bien plus longtemps que les cinq minutes promises. Le plaisir était partagé.

En rentrant chez elle, elle s’allongea donc sur son lit en tenue légère, vêtue de son string et seins à l’air, pour s’adonner à des caresses en solitaire en repensant à ce qui s'était passé l'heure d'avant. Elle revivait déjà les sensations, l’excitation, et cette promesse muette de retrouver son coquin favori du téléphone rose afin de lui raconter l'histoire érotique qu'elle venait de vivre avec cet homme qu'elle décida d'appeler Sam En effet, ce coquin était devenu son confident et elle aimait partager des moments intenses au bout du fil avec lui.

Liaison sur la ligne 12 du métro parisien